CardamOme

Et voi-là...

J'annonce
OFFICIELLEMENT
la mort de ce blog.
Il sera maintenant un genre d'album souvenir que je conserve précieusement, un peu comme un journal intime dont on aurait rempli toutes les pages...

Dimanche 17 octobre 2010 à 23:37

Qu'écrire ? Depuis le temps... Si vous saviez tout ce qu'il s'est passé...
Je ne veux pas raconter, par flemme surtout, et aussi parce que je n'ai pas envie.
Je reviens, je sais que j'en ai besoin. Ecrire, ça fait du bien il paraît. Mais moi, je ne sais pas quoi écrire.
Il faudrait que je m'y remette à mon roman. J'ai un tas de choses à faire, mais je n'ai pas envie de les faire.
Tiens, au fait, je vais avoir un chaton. Le 17. Nous sommes le 5, plus qu'une douzaine de jours très précisément. C'est tout ce que je veux. Avoir mon chat, m'occuper de lui et qu'on me laisse tranquille.

...

C'est dingue, il suffit que je dise ça pour que ma mère frappe à ma porte...
Pffff. Je crois que je vais me remettre à écrire la belle histoire d'Alec et Eléa. Ils le méritent. Tant pis pour Yuko, on verra bien ce qu'elle en dira.
Voilà. Il fallait faire les poussières ici. Voilà qui est fait.

Lundi 5 octobre 2009 à 14:53

Je vous souhaite une bonne et heureuse année.
Et que le meilleur de 2OO8 soit le pire de 2OO9.

Lundi 5 janvier 2009 à 23:06

"Seulement retenue au macadam par le poids de son sac à dos et par celui, plus difficile à exprimer, des pierres et des cailloux qui s'amoncelaient à l'intérieur de son corps. Voilà ce qu'elle aurait dû raconter [...] tout à l'heure. Si elle avait eu l'envie... Ou la force ? Ou le temps peut-être ? Le temps sûrement. Le temps était une notion qu'elle n'arrivait plus à appréhender. Trop de semaines et de mois s'étaient écoulés sans qu'elle n'y prenne part d'aucune manière et sa tirade de tout à l'heure, ce monologue absurde où elle essayait de se persuader qu'elle était aussi vaillante qu'une autre n'était que pur mensonge.
Quel mot avait-elle employé déjà ? "Vivante", c'est ça ? C'était ridicule, Camille Fauque n'était pas vivante.

[...]

Il ne fallait pas se fier à la scène précédente, si légère en apparence. Si facile, si aisée. Camille Fauque mentait. Elle se contentait de donner le change, se forçait, se contraignait et répondait présente pour ne pas se faire remarquer.

[...] Peut -être qu'elle aurait dû... [...] Lui dire que si elle ne mangeait plus, ou si peu, c'est parce que des cailloux prenaient toute la place dans son ventre. Qu'elle se réveillait chaque jour avec l'impression de mâcher du gravier, qu'elle n'avait pas encore ouvert les yeux, que déjà, elle étouffait. Que déjà le monde qui l'entourait n'avait plus aucune importance et que chaque nouvelle journée était comme un poids impossible à soulever. Alors, elle pleurait. Non pas qu'elle fût triste, mais pour faire passer tout ça. Les larmes, ce liquide finalement, l'aidaient à digérer sa caillasse et lui permettaient de respirer à nouveau.
L'aurait-il entendue ? L'aurait-il comprise ? Evidemment. Et c'était la raison pour laquelle elle s'était tue."

Extrait d'"Ensemble, c'est tout", d'Anna Gavalda. Excellent, je vous le conseille.

Jeudi 25 décembre 2008 à 21:01

"Lorsque nous grandissons,
nous apprenons que certaines personnes qui sont supposées ne jamais nous laisser tomber,
le feront certainement un jour..."



On me l'a envoyé plusieurs fois, en chaîne.
Et finalement ces personnes m'ont effectivement laissée tomber...
C'est BEAU l'amitié... = )
Nan ? = )

Mardi 9 décembre 2008 à 19:17

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