Pourquoi on répond toujours oui ? C'est stupide. Plus de la moitié des français sont déprimés, et tout le monde répond toujours oui quand on lui demande comment il va. C'est pas comme ça qu'ils vont être aidés. Enfin, je le sais bien moi, mais on ne va pas non plus se confier à n'importe qui. Le premier qui vous pose cette question, vous n'allez pas lui déballer votre vie. Moi, c'est pareil. Vous ne vous confiez qu'à vos amis. Moi aussi.

"Amis."

J'ai déjà beaucoup écrit sur eux, la plupart du temps, c'était péjoratif. C'est normal, ils n'étaient pas mes amis en fait. C'est terrible, quand je compte, je ne fais pas une main. "C'est normal." me direz-vous. Nous n'avons que très peu d'amis. J'ai fait le compte : 3. Je mens à deux d'entre eux. Enfin je "mens". Non, je leur cache des choses. Et la troisième, c'est... Indescriptible. (Mais oui, qu'est-ce que ça veut dire ? Je le sais. Je ne vous le dirais pas, cherchez. Vous ne trouverez pas. Mais vous pouvez chercher quand même. Après tout, si vous êtes là, c'est que vous vous emmerdez non ?)

Je "mens" donc.
Virginie, je n'ai jamais osé de l'avouer, je sais que ça va te décevoir, quoiqu'il y a prescription maintenant. Si tu passes par là : j'ai été absente deux semaines en seconde (ma première seconde) et ce n'étaient pas de simples "problèmes de coeur". J'ai juste tenté de me suicider. Mais tu ne passeras pas par là.

Je ne ressens pas le besoin de me dévoiler à la seconde personne, ce n'est pas important, et ça n'est plus d'actualité.

Clo, si tu passes par là toi aussi : j'écoute l'album que tu m'as offert à mes 17 ans, celui de Daughtry. Il est génial, y'a des moments, je me croirais dans les Frères Scott. Et j'ai réalisé que je ne t'avais jamais rendu ce cadeau. Je m'en excuse, je me rattraperais à tes 18 ans.

J'suis à fleur de coeur en ce moment. Il me faut pas grand chose pour que je me mette à pleurer. Une petite contrariété et c'est parti pour la crise de larme. Une chanson triste, un moment émouvant dans une émission... En même temps, ce que je porte en ce moment, c'est pesant.
C'est pas toujours facile de se faire virer de son groupe. C'est pas toujours facile de se rendre compte que ceux qu'on pensait être des amis pour la vie sont en fait des lâcheurs, des égoïstes.

"Un ami est la moitié d'un traître." disait Victor Hugo.

Je ne le croyais pas... Maintenant si...

Vous voyez ? J'ai toujours plus d'inspiration quand ça va pas.
Heureusement qu't'es là, même si t'es loin...

"Ne me dis pas que tu ne m'aimes pas, et je ne te dirais pas que je t'aime."
(Oui, je fais de drôles de rêves en ce moment.)
(Il faut juste éviter qu'on me le dise vraiment.)
(Quoique... Ca risque pas trop...)