CardamOme

Et voi-là...

*
*
I will kill you.

*
*

Jeudi 30 août 2007 à 22:42

C'est l'histoire d'un homme-enfant qui a perdu sa mère.
Il rencontre alors Giant Jack, 4m50, qui lui donne un morceau de son ombre et des livres.
Et il doit guérir avec cette ombre, réparer son coeur.
Et il apprends que l'ombre est un passage vers le pays des morts.
Et il veut y revoir sa mère, juste un peu.
Et Giant Jack ne veut pas, parce que c'est dangereux le royaume des morts.
Les morts se nourissent de brume, mais parfois, ils croquent des vivants, parce qu'ils n'arrivent pas à se faire à l'idée. Alors ils te croquent un morceau et ils te vomissent, parce qu'ils n'ont pas d'appareil digestif.

***

Des mots d'adultes, des tournures de phrases d'enfants, des émotions particulières.
Une ambiance Dionysienne, on sent que les deux sont liés.
On sent que la musique et le livre racontent la même histoire.
C'est léger, le textes est simple et le livre est court. Trop court ?

***

"Est-ce qu'il ne fait pas trop froid là-bas, est-ce que tu sais les fleurs sur le toit de toi, est-ce que tu sais pour l'arbre que l'on va devoir couper, est-ce que tu sais pour le vent qui agite les volets de la cuisine et secoue ton ombre sur le carrelage ?
Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi.
Tu reçois des lettres, on les donne à lire à tes vêtements, ça ne les déplie pas. Est-ce que je peux t'envoyer un peu d'Espagne, du bon champagne et deux, trois livres, maintenant qu'ils te foutent la paix avec leurs tuyaux dans le nez et le ventre, que tu n'as plus à te forcer à manger et à décrocher le téléphone ?
Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi.
Est-ce que tu es partie te cacher dans un caillou, un plat à tarte, un nouveau-né, un tissu, un oeuf, une broderie et comment c'est maintenant qu'il fait nuit tout le temps ?
Est-ce que ça va mieux, est-ce que c'est léger comme une bulle de laisser son corps juste là, tel un vêtement abîmé que l'on ne peut plus porter ? C'est fini ce poids qui écrasait ton sourire ? Qui écrasait ton ventre, qui t'écrasait ? Tu as pu t'échapper, dis ? Avec ton sourire en poche maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi ?
Même les yaourts aux fruits dans le frigo ont un goût de fané. On a beau se mettre de la limonade toute neuve, du genre geyser de goulot tendre comme un orage de sucre, dans l'oesophage, rien. Un cimetière de plus, de la nuit, du froid et encore une nouvelle couche de nuit. Nous on voit rien, on te voit plus, on n'y voit rien, on ne sait plus grand-chose. On marche dans la nuit et on ne te trouve pas, faut dire qu'on les confond toutes ces nuits, noires, épaisses comme du tissu, pas beaucoup d'étoiles, tout se ressemble.
Il y a bien les souvenirs, mais quelqu'un les a électrifiés et connectés à nos cils, dès qu'on y pense on a les yeux qui brûlent.
Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi."

Extrait de
Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi
de Mathias Malzieu
du groupe Dionysos.

A lire impérativement.


Mardi 21 août 2007 à 18:08

C'est bizarre ce sentiment...
Je ne sais pas du tout comment je me sens...
Bien ? Mal ? Seule ? Entourée ? En fait je dois être un peu tout à la fois...
Je suis seule dans cette pièce, seule aussi dans ma vie amoureuse, mais je suis entourée d'amis géniaux, d'une famille aimante (?). Ah la famille... Elle fera partie d'un article à elle toute seule, je vous en veux tellement à tous...
Je me sens bien physiquement, je n'ai mal nulle part... J'ai un certain mal-être, comme si je devais faire quelque chose, mais que je ne m'en souvenais pas, ou que j'attendais quelque chose. Ou quelqu'un ?
C'est physique, c'est une sensation.
Le moral va... J'ai envie de voir des gens, pourtant j'ai une flemme incroyable, je n'ai pas envie de bouger. C'est trop... bizarre...
Je n'arrive même pas à écrire...
Je devrais quand même essayer...
Vous savez que j'ai en tête un roman ? Vous savez que j'ai déjà essayé tout un tas de fois de l'écrire ? Seulement je ne suis pas quelqu'un de technique dans mes textes. J'aime à écrire d'un jet, sans me relire. Comme je le fais maintenant. Ce ne sont pas des textes fait pour être lu, mais des mots fait pour être entendus. Vraiment ? Est-ce que j'ai vraiment envie qu'on m'aide ? Qu'on m'aide à quoi d'abord ? Une seule personne est capable de le faire, et elle ne le fera jamais, parce qu'elle n'ira jamais sur ce blog et même si c'était le cas, elle ne se reconnaîtrait pas.
Et je repars sur le même sujet qu'hier.
Ca va faire 2 ans qu'on se connait... Un an qu'on s'est vu, que tu m'as emportée pour toujours sans le savoir... Tu as volé mon coeur tu sais... Rends-le moi, j'en ai besoin pour vivre... Pour vivre mieux... Sans toi, puisque tu ne veux pas de moi... Je te hais... Je t'aime...


...


Je retombe dans cette folie douce amoureuse... Je suis stupide...


I'm dumb !
Fuck !

Lundi 20 août 2007 à 14:56

Je ne sais pas si ça vous prends parfois, cette terrible envie d'écrire...
J'ai envie de dire des choses, mais quoi ? Je ne le sais pas moi même...
Moi qui aime les histoires d'amour, celles qui se terminent toujours bien, ça n'arrive qu'à me montrer qu'on est heureux que quand on aime et qu'on est aimé...
Seulement je n'ai aimé que deux fois, et à chaque fois ça a mal fini. J'ai aimé trop jeune pour en comprendre le sens, trop jeune pour savoir qu'il était le premier... Et finalement, on a trop changé maintenant, et on a pas changé ensemble, et ça nous a perdus...
J'ai aussi aimé une personne exceptionnelle. Mais lui, il avait déjà quelqu'un. Il était si compréhensif, il me connaissait si bien. Finalement j'ai décidé de couper les ponts, ça me faisait trop mal. Je l'ai bloqué, j'ai supprimé le peu de textos que j'avais de lui, son numéro... Il reprend contact, il a changé d'adresse, il m'envoie un mail... Je devrais peut-être le faire à mon tour...
L'inviter au ciné ? Ou juste une balade ?
Jusqu'à il y a deux minutes, je pensais que tout était fini, que je n'aurai plus jamais son numéro, mais j'ai tout retrouvé, finalement cette manie de garder toujours le plus longtemps possible m'aura permis cela. J'ai à nouveau son numéro, son adresse, tout...
Un mail, ce n'est pas compliqué...
L'amour si... Pourquoi on se pose autant de questions ?
Finalement ce n'en est qu'une seule...
Est-ce que je l'aime vraiment ?
Est-ce que le fait de me dire que j'ai envie de vivre avec lui, de voir l'avenir, d'y voir des enfants, un mariage, alors que je n'ai même pas 17 ans ça veut dire que je suis amoureuse ?
Est-ce que le fait que je me réjouis à chaque fois qu'il me parle ça veut dire que je tiens à lui ?
Est-ce que le fait de vouloir plus que tout qu'on se revoit ça veut dire que j'ai envie d'être avec lui ?
Est-ce que le fait que je n'arrive même pas à le contacter par mail veut dire le contraire ?

Vous voyez, j'ai commencé sans réellement savoir de quoi parler, finalement j'ai trouvé, et je parle encore de moi et de ma solitude... Alors que la dernière fois que je suis sortie était hier...
Pourquoi c'est toujours après les meilleures choses qu'on se sent le plus mal ?
Vous savez quand j'ai voulu mourir, ce jour-là même, j'étais allée au cinéma, avec des amis. J'ai vu le meilleur film de l'année selon moi, et le soir-même je me retrouvais aux urgences...
La vie est tout de même incroyable...

J'ai si peur de l'avenir. J'ai peur parce que je sais que je serai seule. Je sais que quoi que je fasse, tout ce que j'ai aujourd'hui je ne l'aurai plus. Tout comme ce que j'avais hier et que je n'ai plus aujourd'hui. J'aurai autre chose, et je ne suis pas sûre d'en vouloir. Je ne sais pas ce que je veux faire, mais je sais que je ne veux pas le faire seule.

Vous savez, j'ai peur de beaucoup de choses. Des araignées, de prendre l'avion, du futur. Les deux premiers sont plus ou moins ridicules et surmontables. Le troisième est inévitable de toutes façons, et beaucoup en ont aussi peur que moi. Mais j'ai peur avant tout d'être seule, et ça c'est inévitable aussi. Parce que ma mère va mourir un jour, parce que mes cousins sont déjà loin et que c'est comme ça, je ne peux pas l'en empêcher, parce que mes amis vont avoir leur vie et ça je le vois bien, ils auront leurs petits amis, leur études à faire, leur vie quoi. Et moi aussi je devrai le faire, et je serai seule pour. le faire. C'est terrifiant. La solitude est terrifiante.

Dimanche 19 août 2007 à 21:17

La première impression se fait dans les trois premières secondes, c'est donc les couleurs du blog qui feront tout. Je vais m'y atteler dès la fin de l'article.

Un jour un prof d'éco m'a dit, pour faire une bonne impression, il y a trois règles. Les règles des 20.
- Les 20 cm de diamètre de votre visage.
- Les 20 premiers mots que vous direz.
- Les 20 premiers gestes que vous ferez.

En le transformant au blog on peut dire que les couleurs sont mon visage, que les mots sont ces mots, et que les gestes seront mes premiers articles.

Ce n'est pas mon premier message de bienvenue, mais c'est le seul que vous aurez l'occasion de voir. Bon courage avec moi-même et bonne visite chers blogueurs.

Samedi 18 août 2007 à 18:48

<< Page précédente | 16 | 17 | 18 | 19 | Page suivante >>

Créer un podcast