Parce que ce jour-là comme tout les autres, ce que je vais te dire sera valable.

Hier:
Parce qu'hier tu étais toujours une nordiste.
Parce qu'hier je t'aimais déjà.
Parce qu'hier on était ensemble dans le coeur, et dans l'âme, mais aussi ensemble main dans la main.
Parce qu'hier on s'engueulait pour des broutilles mais on se réconciliait toujours.
Parce qu'hier on jouait encore avec nos Barbies et qu'on était gamine, c'était il n'y a pas si longtemps quand on y pense.

Aujourd'hui:
Parce qu'aujourd'hui, tu es Lyonnaise.
Parce qu'aujourd'hui je t'aime encore.
Parce qu'aujourd'hui le proverbe "loin des yeux, loin du coeur" est faux pour nous.
Parce que même si on n'est plus main dans la main, on est toujours dans le coeur et dans l'âme l'une de l'autre.
Parce que maintenant on ne s'engueule plus vraiment.
Parce que maintenant on ne joue plus, on sort, séparément, mais c'est toujours avec une pensée l'une pour l'autre.
Parce qu'aujourd'hui je te dis "pour toujours et à jamais...".

Demain:
Parce que demain est un autre jour.
Parce que demain je serai londonienne et toi, tu seras quoi ?
Parce que demain je t'aimerai toujours, je te l'ai dit, je te l'ai promis.
Parce que demain tu seras toujours dans mon coeur et dans mon âme.
Parce que demain on sera adulte.
Parce que demain on ne sortira plus, on étudiera.
Parce que demain ça sera différent, on se verra quand on le voudra puisqu'on pourra faire ce qu'on veut.

Parce que demain on sera ensemble, comme on l'était, comme on l'est déjà et comme on le sera toujours.

A toi, ma pioulette verte, ma cousine, la seule et l'unique...
 

"Le seul temps vraiment perdu
Est celui que l'on passe
A regretter
Les occasions manquées
..."

(Grégoire Lacroix)

 

J'me sens bizarre ce soir.
Un peu comme cette chanson.
"Sans" quelque chose.
Quelqu'un ?
Un peu mélancolique peut-être.
Pourquoi ?
Je sais pas.
C'est surement stupide.
Ca l'est toujours.
Futur ?
Comme à chaque fois.
Je mens.
Je dis toujours que c'est jamais le passé.
Je mens.
Je regrette un peu parfois.
Ca ne dure jamais et j'oublie, c'est le mieux à faire.
J'ai envie de faire des choses, mais je n'ai rien à faire.
Si, bien sûr, j'ai des choses à faire.
Mais rien que je veuille faire.
Paradoxe.
J'adore ce mot.
Il me ressemble tellement.
Contradiction.
Il rassemble tellement ma façon de penser.
Absurdité.
C'est tout moi.
Je dis que je ne regrette rien et je mens.
Contestation.
Je n'aime pas avoir tord, j'ai raison.
Pourtant c'est stupide.
Incohérence.
Et j'écoute cette chanson.
Trop courte.
Elle se termine trop vite.
A chaque fois je compare la musique et la vie.
Il y en a des toutes tristes.
Des toutes joyeuses.
Certaines mélangent les styles.
D'autres sont engagées.
Mais elles ont toutes un début et une fin.
Un histoire, une existance.
Et dire que pour la vie c'est pareil.
On naît, on meurt.
On a tous une histoire, une existance.
Et c'est pareil pour moi, je ne déroge pas à la règle.
De toutes façons c'est impossible.
On finira tous au même endroit :
Six pieds sous terre.

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