CardamOme

Et voi-là...

"Le seul temps vraiment perdu
Est celui que l'on passe
A regretter
Les occasions manquées
..."

(Grégoire Lacroix)

Pour une fois
Que c'est pas de moi...

Mercredi 26 septembre 2007 à 21:32


 



J'me sens bizarre ce soir.
Un peu comme cette chanson.
"Sans" quelque chose.
Quelqu'un ?
Un peu mélancolique peut-être.
Pourquoi ?
Je sais pas.
C'est surement stupide.
Ca l'est toujours.
Futur ?
Comme à chaque fois.
Je mens.
Je dis toujours que c'est jamais le passé.
Je mens.
Je regrette un peu parfois.
Ca ne dure jamais et j'oublie, c'est le mieux à faire.
J'ai envie de faire des choses, mais je n'ai rien à faire.
Si, bien sûr, j'ai des choses à faire.
Mais rien que je veuille faire.
Paradoxe.
J'adore ce mot.
Il me ressemble tellement.
Contradiction.
Il rassemble tellement ma façon de penser.
Absurdité.
C'est tout moi.
Je dis que je ne regrette rien et je mens.
Contestation.
Je n'aime pas avoir tord, j'ai raison.
Pourtant c'est stupide.
Incohérence.
Et j'écoute cette chanson.
Trop courte.
Elle se termine trop vite.
A chaque fois je compare la musique et la vie.
Il y en a des toutes tristes.
Des toutes joyeuses.
Certaines mélangent les styles.
D'autres sont engagées.
Mais elles ont toutes un début et une fin.
Un histoire, une existance.
Et dire que pour la vie c'est pareil.
On naît, on meurt.
On a tous une histoire, une existance.
Et c'est pareil pour moi, je ne déroge pas à la règle.
De toutes façons c'est impossible.
On finira tous au même endroit :
Six pieds sous terre.

Mercredi 26 septembre 2007 à 20:40

I close my eyes
And all I see is you
I close my eyes
I try to sleep
I can't forget you

**

Je t'aime, je te hais. Les deux à la fois peut-être ?
Tu es la personne au monde qui me fait le plus de bien et le plus de mal.
Tu es la personne qui me comprends le mieux et qui ne devine rien de mes sentiments.
Tu es celui avec qui je veux finir ma vie et celui avec qui je ne vivrai jamais.
Tu es celui qui me rends heureuse et qui me fait pleurer le soir dans mon lit.
Tu es celui que j'aime plus que tout et que je voudrais voir disparaître à jamais.
Tu es celui que je veux posséder et à qui je dois renoncer.
Tu es celui...

**
 
I'd do anything
To fall asleep with you
I'd do anything
There's nothing I won't do
I'd do anything
To fall asleep with you
I'd do anything
Cuz I know
I won't forget you

*Je ne veux pas retomber dans cette folie amoureuse avec toi...

Dimanche 23 septembre 2007 à 12:02

Plus que deux ans... Et j'ai fini le lycée, et j'ai mon bac, et je suis en première année de psycho. Plus que trois ans, et je me casse à London... Oui trois ans, pas deux, j'ai découvert qu'on pouvait pas y aller avec Erasmus dès la première année.
...
...
Merci pour l'inspiration cassée... Shit...

Vendredi 14 septembre 2007 à 21:46

La Lune était pleine. Elle se baignait dans les eaux paisibles du lac. Il était blessé, sur son cheval, avançant sans but. Elle se nommait Gwennaëlle. Il se nommait Arnaud.
Le chevalier, blessé à la guerre, voulu boire l'eau du lac à quelques pas de la jeune elfe. Il ne l'avait pas vue. En descendant de son cheval il tomba. Il ne pu se relever. Le reste de son armure fit un bruit énorme qui effraya la farouche Gwennaëlle. Celle-ci prit peur, elle sortit du lac et se cacha derrière un arbre.
Elle attendit un moment, et, n'entendant plus rien, elle avança. S'il est une chose à savoir sur les elfes, c'est qu'ils sont les êtres les plus curieux du monde. Elle voulu savoir ce qui avait provoqué un si grand bruit. Ses pieds nus foulant l'herbe fraîche, elle trouva ce beau chevalier, inconscient. Elle rassura l'animal et lui enleva la bride.
Elle se pencha sur le jeune homme. Sa respiration était irrégulière. Elle le débarrassa de son armure et le soigna. Les elfes sont un puits de savoir sur les soins par les plantes.
Arnaud dormait plus paisiblement. Il était si beau. En cet instant elle savait qu'elle avait changé. Quelque chose en elle s'était déclenché. Déjà cet homme qu'elle avait soigné avec tant de tendresse la remplissait d'amour.
Au petit matin suivant, quand Arnaud se réveilla à cause de la chaleur du soleil sur son visage, son fidèle destrier avait disparu. Il voulu se relever, mais la douleur le cloua au sol. Une voix douce s'éleva.

"Vous êtes de forte constitution, je ne pensais pas vous voir éveillé avant ce soir. Restez allongé ou vous allez défaire les pansements."

Il tourna la tête vers elle. Là son coeur fit un bon dans sa poitrine. La douleur le fit renoncer et il s'allongea.

"Qui êtes-vous ? Celle qui m'a soigné ?"

Elle ne répondit pas. Elle sourit juste. Elle lui prépara des fruits et lui rempli sa gourde. Il put boire et manger ce qu'il n'avait pas fait depuis plusieurs jours.

"Dites-moi au moins votre nom ?"
"Si vous me dites le votre ? Je m'appelle Gwennaëlle..."
"Arnaud, chevalier du roi..."
"Arnaud suffira pour moi..."

Elle sourit encore. Comme elle était belle, sa peau semblait si douce. Il pensait rêver. A moins qu'il fût mort et qu'il était enfin arrivé au paradis ? Une puissante douleur à l'abdomen le ramena à la dure réalité.

"Buvez ça."

Elle lui tendit un liquide verdâtre qu'il bu d'une traite.
Sur sa demande il lui raconta tout. La guerre, sa blessure, comment il était arrivé ici, la perte de son but. Il était à présent ce qu'on appelait un chevalier errant. La journée passa, puis la nuit, puis les jours. Une semaine passa sans que l'elfe s'éloigne du chevalier. Et plus le temps passait, plus les deux jeunes gens en savaient l'un sur l'autre, et plus l'amour qu'ils se portaient s'intensifiait.
Arnaud put enfin se relever et marcher. La douleur était toujours là, mais il pouvait se déplacer. Il prit un bain dans le lac et se dégourdit les jambes. Il allait beaucoup mieux. Gwennaëlle, à l'inverse, semblait aller beaucoup moins bien. Elle pleurait assise sur une pierre. Le jeune homme s'avança vers elle et lui demanda ce qu'elle avait.

"Oh chevalier, je dois à présent vous laisser et disparaître à jamais de votre vie. Cela m'est insupportable, mais se sont les règles, je dois aider ceux qui en ont besoin, mais maintenant que vous allez mieux, je dois m'effacer et vous devez m'oublier."
"Je suis un chevalier sans but, je ne pourrai jamais effacer votre sourire de mon esprit et mon amour pour vous durera jusqu'à ma mort. S'il vous plaît ne partez pas, restez avec moi."

La jeune elfe sourit. Mais ce sourire ne ressemblait à aucun autre. Il était empli d'une tristesse infinie. Elle avança son doux visage de celui de son bien-aimé et leurs lèvres s'assemblèrent. Cette nuit-là ils vécurent leur amour dans toute son ampleur dans une étreinte passionnée. Ils s'endormirent enlacés l'un contre l'autre, ne pouvant se résigner à se séparer.
Gwennaëlle se réveilla bien avant Arnaud. Elle se leva, doucement afin de ne pas l'éveiller. Elle déposa un baiser aussi léger qu'une plume sur sa joue.

"Adieu bel amant, oublie-moi et vis sans moi... Je t'aime et je t'aimerai toujours..."

Elle partit son faire de bruit, sans se retourner et en courant.
Quand Arnaud se réveilla, elle avait disparu.

La légende raconte qu'il la chercha jour et nuit jusqu'à sa mort, et qu'à présent son esprit hante le lac où il a rencontré l'amour de sa vie. Elle raconte aussi que Gwennaëlle ne l'a jamais oublié, et que lorsqu'elle mourut, son esprit voulu rejoindre celui de son aimé, au lac. Il se serait perdu dans la forêt alentour et hanterait maintenant les lieux de ses chants déchirants d'un amour irréalisé.

Mercredi 12 septembre 2007 à 21:42

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